Les Anti Systèmes Le Pen : rififi sur le magot

Testament à la con et lingots dans les godasses – bienvenue chez les Le Pen

Ah, la dynastie Le Pen. On les croyait nés pour sauver la France de l’invasion migratoire, des barbecues halal et de la moustiquette woke, mais les voilà empêtrés jusqu’aux rotules dans une histoire d’usufruit, de notaire et de chiottes bouchées au manoir de Montretout. Car oui, Jean-Marie, le patriarche au rire de hyène et à la blague antisémite bien calée derrière la moustache, a tiré sa révérence en janvier dernier, en lâchant une ultime flatulence testamentaire qui pue encore dans tout Saint-Cloud.

Dans son dernier souffle griffonné au Bic bleu sur un papier jauni par la haine et le pinard, il a décidé de baiser tout le monde une dernière fois en léguant l’usufruit de son manoir pourrave à Jany, sa dernière compagne – dite Jany la Douce, sauf quand elle cause pognon. Marine, qui comptait bien se faire un petit magot en vendant la bicoque moisie pour couvrir ses amendes européennes et ses frais d’avocat, s’est retrouvée avec un doigt bien profond dans la confiture.

Fini les rêves de liquidité. Place aux huissiers, aux comptes bloqués, aux engueulades en costume Chanel. Jany ne lâche rien. Elle veut son million pour décamper. Et Marine, avec ses procès au cul, ses condamnations en série et ses relents de scandale, serre les fesses. Même la frangine Yann est de la partie, prête à troquer un pot de chambre contre une part de lingot. Quant à l’aînée, Marie-Caroline, celle-là a été rayée du testament comme une faute de frappe, punie d’avoir quitté le nid pour fonder sa petite secte familiale ailleurs.

Mais attendez, c’est pas fini. Car cette saga, c’est pas juste des querelles de bourgeoises fâchées autour d’un buffet en acajou. C’est aussi du pognon planqué, des comptes aux îles Vierges, des lingots d’or cachés dans les chaussettes du majordome, et un soupçon de Tracfin pour relever la sauce. Le fameux Gérald Gérin, larbin majuscule et porteur officiel de valises pleines de cash, a déjà goûté aux joies du tribunal pour avoir dissimulé deux millions d’euros en or qui brillait plus que le sourire crispé de Marine un soir d’élections perdues.

Ajoutez à ça les petits arrangements immobiliers entre copains facho-péguistes – comme la vente en douce de la villa Bonbonnière à un milliardaire ultra-catho, tout droit sorti d’un roman de Zemmour sous acide – et vous avez une farce tragique digne d’un épisode de Plus belle la Haine.

Et dans le fond, qu’est-ce qu’on voit ? Des gens qui, toute leur vie, ont craché sur les pauvres, dénoncé les assistés, hurlé contre les familles décomposées, et qui, au moment de la grande faucheuse, s’arrachent les rideaux, se mouchent dans les testaments, et comptent les biftons sous la table pendant que le cercueil refroidit. Ça chiale, ça magouille, ça promet l’enfer à mamie Jany si elle ne rend pas les clés, tout en tapant sur les migrants qui « profitent du système ».

Marine voulait redonner de la grandeur à la France ? Qu’elle commence par faire le ménage dans sa porcherie familiale, où les héritiers de la nation se battent comme des clodos de Neuilly pour un trousseau de clefs et trois bracelets en toc. Ça s’insulte, ça négocie au lance-flammes, et pendant ce temps-là, Jean-Marie repose en paix dans son cercueil tapissé de non-dits fiscaux, en rigolant à moitié dans sa barbe qu’on a oubliée de déclarer au fisc.

Mais bon. Chez les Le Pen, tout finit toujours au tribunal avec des effluves de vieille haine et d’héritage moisi.

Allez, rideau. Et qu’on tire la chasse.

Guy Masavi

https://www.atramenta.net/authors/guy-masavi/1981

Illustration issue d’une IA

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