Après le salut Nazi de Musk, l’entretient Trump-Zélinski a fait la démonstration d’un Donald grand singe dominant maitre du monde.
Un escroc à l’échelle d’un pays entier. Un beauf milliardaire, un toxico du fric, une putain d’erreur de l’histoire qui a réussi à transformer la politique américaine en un show de téléréalité écrit par un chimpanzé en costard bleu.
Mais Trump, ce n’est pas juste un mec grotesque. C’est le symptôme d’une Amérique qui est en train de crever et qui, dans un dernier sursaut de connerie avant l’agonie, a foutu un clown milliardaire sur le trône. Il n’a pas inventé le déclin, il l’incarne, il le sublime, il en fait un business de merde.
Son pays donneur de leçons se prend encore pour le centre du monde alors qu’il est devenu un Disneyland de la misère et de la violence. Un tas de flingues, de dettes, de hamburgers et de saloperies en plastique, dirigé par un mec dont le cerveau tourne à deux neurones et demi.
Et le pire ? Ils l’ont élu une fois. Puis une deuxième.
Trump, c’est le fils à papa raté par excellence. Il a grandi dans une tour en or, élevé au fric volé et à la médisance de classe. Il n’a jamais bossé de sa putain de vie, à part pour escroquer des gens et foutre ses boîtes en faillite pour éviter de payer ses dettes.
Le mec n’a jamais rien foutu d’utile, jamais rien bâti, jamais rien compris à l’économie qu’il prétendait sauver. Il a dilapidé la fortune familiale à coups de magouilles immobilières et de casinos ratés. Mais l’Amérique adore les arnaqueurs tant qu’ils gueulent fort et leur vendent du rêve.
Alors il a joué le rôle du « rebelle », du « mec contre l’élite », alors que l’élite, c’est lui. Mais il a trouvé son public : une horde de beaufs en mal de virilité, des frustrés en mode « c’était mieux avant », des idiots persuadés que leur misère vient des Mexicains et des wokes, pas des connards milliardaires qui les exploitent.
L’Amérique, c’est un pays construit sur le vol et le massacre. Dès le départ, c’était une colonie de pillards qui ont exterminé les peuples indigènes, volé leurs terres, foutu les survivants dans des réserves pour qu’ils crèvent en silence.
Et Trump, c’est la continuité de cette merde. Le mec s’est pointé en disant que les USA, c’étaient « les pionniers, la liberté, la grandeur », alors que c’est un empire bâti sur du sang et des larmes. Il a tapé sur les Natifs, a réduit les budgets pour leurs communautés, a continué à piétiner leur héritage comme un gros beauf en bottes de cow-boy.
Il n’en a rien à foutre que des gosses crèvent dans les réserves, que les taux de suicide explosent, que leurs terres soient détruites par des pipelines et des forages pétroliers. Pour lui, ils n’existent même pas, à part pour décorer les manuels d’histoire façon « Ouais, on a été sympas de leur filer du maïs. »
Mais le pire, c’est qu’il a réussi à faire croire à ses fans que c’est eux les victimes.
Pas les peuples qu’on a génocidés, pas les minorités qui se battent encore pour avoir des droits, non. Les vrais opprimés, ce sont les bons vieux Ricains blancs qui pleurent parce que des wokes leur demandent d’arrêter de dire « sauvages » quand on parle du peuple natif d’Amérique.
Ha ! Le « wokisme », dans sa tête de vieux beauf milliardaire, c’est une espèce de conspiration gauchiste où des profs trans végans viennent piquer les flingues des Américains pour les forcer à manger du tofu tout en s’excusant d’être blancs.
Il en a fait son cheval de bataille, parce qu’il n’a pas l’ombre d’une idée politique.
Pas de programme, pas de vision, juste une liste de trucs à détester : les féministes, les Noirs, les gays, les profs, les livres, la science, l’art, la nuance, les faits. Tout ce qui exige d’avoir un cerveau.
Il veut une Amérique où l’on peut dire « nègre » sans conséquence, où on peut afficher une croix gammée « pour le fun », où les patrons peuvent virer les femmes enceintes et où les flics ont le droit d’écraser des manifestants en toute impunité.
Et ça marche.
Parce que son public, c’est une armée de connards frustrés qui rêvent du bon vieux temps où un homme pouvait battre sa femme sans que personne dise rien, où les Noirs restaient à leur place, où les Indiens étaient juste des figurants dans les films de cow-boys.
Et forcément, la droite et l’extrême droite françaises ont maté le spectacle avec les yeux d’un gosse devant une vitrine de Noël. Trump, c’est leur modèle. Ce mec a prouvé qu’on pouvait dire n’importe quelle connerie, s’enfoncer jusqu’au cou dans la haine la plus bête, et non seulement ne jamais sombrer, mais au contraire, devenir un putain de messie. Cyril Hanouna en rêve !
Les Le Pen, les Zemmour, les Ciotti, les Bardella… tous ont compris la leçon.
Plus besoin d’un programme, plus besoin d’idées, plus besoin d’un minimum de décence. Il suffit de hurler « woke » à tout bout de champ, de crier à la dictature LGBT, de balancer du « on n’a plus le droit de rien dire » en prime time sur CNews et d’attendre que la vague de frustrés vienne voter comme des cons.
Leur obsession, c’est le « wokisme », ce monstre imaginaire qu’ils ont créé pour masquer leur vide abyssal. Ils te parlent de profs gauchistes qui endoctrinent la jeunesse, de migrants qui viennent imposer la charia, d’écolos qui veulent interdire le barbecue, de féministes qui castrent les hommes.
Et ça cartonne.
Parce que c’est plus facile de convaincre un mec que son malheur vient des trans que de lui expliquer que c’est son patron qui l’encule. Parce que c’est plus simple de désigner les étrangers que d’admettre que la vraie racaille, ce sont les actionnaires du CAC 40. Parce que le ressentiment est un moteur puissant, surtout chez ceux qui n’ont que Cnews et la haine ordinaire de troquet pour horizon .
Regarde l’état du pays. La droite classique n’existe plus, absorbée par la vague de connards trumpisés qui rêvent de « remigration » en costard-cravate. Ils n’ont plus rien de gaullistes, plus rien de républicains, plus rien d’intelligents. Juste une bande de VRP de la haine, prêts à tout pour une petite part du gâteau électoral.
Pendant ce temps, l’extrême droite n’a même plus besoin de se cacher. Le Pen et Bardella passent sur toutes les chaînes comme s’ils étaient des mecs fréquentables. Zemmour peut débiter ses fantasmes délirants sur la race sans que personne ne bronche.
Sans compter que Trump et l’extrême droite française, c’est la succursale low-cost du Kremlin.
Ces clowns lèchent les bottes de Poutine comme des clébards affamés, fascinés par son pouvoir sans limites et son mépris total de la démocratie. Trump rêve de faire comme lui : écraser la presse, virer ses opposants à coups de menaces et rester au pouvoir à vie en se torchant avec la Constitution.
Et au final, tout ça ne fait que valider une seule idée : Trump n’est pas qu’un problème américain. Il est une putain d’épidémie mondiale.
Trump, c’est pas un dictateur à l’ancienne. C’est un tyran moderne, un despote de fast-food. Il n’a pas besoin de police secrète ou de camps, il a juste besoin d’un compte Twitter et d’une armée d’abrutis prêts à gober ses conneries.
Suprématistes évangélistes blancs d’un côté de l’Atlantique, pêche, chasse, foot, messes et traditions de l’autre.
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